Les poèmes du mouvement !

Terre triste


Je regardais le monde d'en haut et je fus troublé,
De voir à quel point les villes se ressemblaient,
Symétriques et dépourvues du charme de leur culture,
Un modernisme et une architecture qui dessécheraient le coeur le plus pur.

L'homme laisse des cicatrices sur la Terre
En ferait-il de même s'il s'agissait de sa mère ?
Qui le nourrit et l'abrite
Qui sèche ses larmes quand son humeur est mélancolique.

Il ne reste plus que la force de la nature,
Que l'homme ne saura jamais détruire,
A défaut de comprendre,
Il devra tout reconstruire.




A nos camarades


Telles des rivières isolées,
Nous confluons pour former un puissant fleuve,
Remplis de principes et d'idées neuves,
Nous allons nous jeter dans une mers encombrée.

L'embouchure nous semble difficile à franchir,
Mais au-delà de celle-ci se trouve notre avenir,
A nous de rester unis face aux vagues de l'adversité,
Et de ne jamais sous aucun prétextes abandonner.

Changeons ensemble la couleur de cette mers,
Qui semble être l'oeuvre de quelques peintres fous,
Ne soyons pas des moutons, soyons des loups,
Et affranchissons-nous de nos bergers